• Les Nymphéas Monet/Saariaho

     

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

     Matin

     

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

    Soleil couchant

     

    Le temps cyclique des Nymphéas

    Cadeau de Claude Monet 

    en format Diaporama

    au Musée de l'Orangerie

    https://www.musee-orangerie.fr/fr/collection/les-nympheas-de-claude-monet

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

     

    "Offerts par le peintre Claude Monet à la France le lendemain même de l'armistice du 11 novembre 1918 comme symbole de la paix, les Nymphéas sont installés selon ses plans au musée de l'Orangerie en 1927, quelques mois après sa mort. Cet ensemble unique, véritable "Sixtine de l’impressionnisme", selon l’expression d’André Masson en 1952, offre un témoignage de l’œuvre du dernier Monet conçu comme un véritable environnement et vient couronner le cycle des Nymphéas débuté près d’une trentaine d’années auparavant. L’ensemble est l’une des plus vastes réalisations monumentales de la peinture de la première moitié du XXe siècle."  

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

     Reflets verts

     

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

    Matin

     

    Les Nymphéas Monet/Saariaho

    Soleil couchant

     

    Kaija Saariaho (1952-2023)

    Nymphea

    1987

    pour Quatuor à cordes 

    Temps et texture du son selon l'instant T...

    L'allusion extramusicale est le titre de l'œuvre qui rappelle les nénuphars de Claude Monet, bien que le compositeur ait probablement eu l'idée du nénuphar comme objet physique, au moment d'écrire : « Quelques idées qui me préoccupaient au moment de la composition de la pièce : image de la structure symétrique du nénuphar qui, flottant sur les eaux, se plie, se transforme. Les différentes interprétations de la même image : d'une part, la surface homogène avec ses couleurs, ses formes, d'autre part, les différentes matières, leurs états et leurs dimensions. »

     

      • Date de composition : 1987
      • Durée : 20 mn
      • Éditeur : Wilhelm Hansen
      • Cycle : Jardin secret
      • Commande : Lincoln Center de New York et Doris et Myron Beigler pour le Kronos Quartet
      • Livret (détail, auteur) :

        Arseni Tarkovski

      • Musique de chambre [2 violons, alto, violoncelle]
      • (extrait de la page Brahms de l'IRCAM)

    Le quatuor à cordes Nymphea porte le sous-titre Jardin secret III, qui le relie à la série des œuvres de même titre (III) utilisant un réseau identique de programmes informatiques dévéloppé par Kaija Saariaho au cours des années 80. La partie électronique traite les sons du quatuor en cours d'exécution. Vers la fin de la pièce, les musiciens récitent des fragments d'un poème d'Arseniy Tarkovski.

    (...)

    Le monde harmonique des compositions se fonde sur la sonorité du violoncelle au spectre riche, que le compositeur a analysée à l'aide de l'ordinateur ; les structures révélées par cette analyse ont ensuite été utilisées pour composer le monde harmonique de l'œuvre. C'est de là que découle également le sous-titre, Jardin secret III, lequel fait allusion au réseau de programmes d'ordinateur qui relie le quatuor aux deux autres partitions de la série du même nom.

    Bien entendu, Kaija Saariaho élargit encore son monde sonore avec les moyens de transformation électronique. S'ajoute également à la sonorité et à la signification de l'œuvre le texte entendu à la fin, un poème d'Arseniy Trakovski (traduit en anglais par Kitty Hunter-Blair), dont les vers sont murmurés par les musiciens dans des microphones connectés à des traitements numériques.Le texte mélancolique de Tarkovski, qui évoque le désir qu'a l'homme d'atteindre l'inconnu, commence par les vers :

    Summer is gone
    And might have never been
    In the sunshine it's warm.
    But there has to be more
    .

    Une autre allusion extramusicale est le titre de l'œuvre qui rappelle les nénuphars de Claude Monet, bien que le compositeur ait probablement eu l'idée du nénuphar comme objet physique, au moment d'écrire : « Quelques idées qui me préoccupaient au moment de la composition de la pièce : image de la structure symétrique du nénuphar qui, flottant sur les eaux, se plie, se transforme. Les différentes interprétations de la même image : d'une part, la surface homogène avec ses couleurs, ses formes, d'autre part, les différentes matières, leurs états et leurs dimensions. »

    Risto Nieminen,notice du CD Ondine ODE 804-2.

     

    Lien du Podcast de France Culture 

    L'Art est la matière

    2 octobre 2023

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-regardeurs/les-nympheas-de-claude-monet-5802395